No trobo menys fascinant l'expressió «La llengua dels déus», aplicada al grec. És la mateixa expressió que l'any 1880 l'erudit Antoni Rubió i Lluch escrivia en una carta adreçada a Epaminondas Stamatiadis, interessat a traduir al castellà la seva monografia Οἱ Καταλάνοι ἐν τῇ Ἀνατολῇ, treball que va dur a terme, però que mai no es va publicar. Copiaré aquí tres paràgrafs finals d'aquesta carta:
Le Marquis de Queux m'a donné votre addresse et m'a dit que vous êtes Secrétaire du Gouvernement de Samos. Cependant je crains que cette lettre ne s'égare dans la poste, et pour empêcher cela la certifierai. Les communications parmi la Grèce et l'Espagne sont très rares et très embarrassées.
C'est par ce que je compte sur votre bienveillance que se me suis hasardé à vous écrire en français. C'est la première fois que je le fais. Je ne connais pas encore suffisament le grec moderne pour vous écrire en cette langue.
Si vous me faites l'honneur de répondre cette lettre, j'aimerai bien que vous m'écrissiez en grec littéraire moderne. J'aime beaucoup votre charmante langue, qui est la langue des dieux, la langue d'Homère et de Demostène. J'aime aussi avec passion votre pays, votre histoire, votre littérature et, en un mot, tout ce que vous appartient. Vous avez droit d'en être fier et de vous honorer d'avoir une patrie telle que la Grèce régénérée et independante.
(A. Rubió, Epistolari grec, vol. I. Ed. E. Ayensa. IEC, Barcelona, 2006, p. 31-32)
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